Poser ainsi la question, c’est s’interroger tout à la fois sur la nature, l’objectif poursuivi mais aussi sur l’opportunité et la pertinence mêmes des démarches d’inspection et apparentées soft (audit, évaluation) appliquées au domaine sanitaire. Sont-elles une manière déguisée de mettre le champ de la santé sous tutelle ? Vont-elles trop loin ? À ce stade de la réflexion, il vient naturellement à l’esprit des exemples très médiatiques d’alertes et de scandales de santé publique, du sang contaminé à l’amiante, du Médiator à l’oxyde d’éthylène dans les tétines de biberons, aux prothèses de seins tueuses. Et il semble aller de soi de répliquer : mais c’est le contraire ! La santé est manifestement sous-contrôlée ! Or il faut se méfier de ce qui va de soi, car, par nature, ce qui va de soi n’est plus remis en doute, débattu. Et il ne « va pas de soi » de la même façon selon que l’on se situe d’un côté ou de l’autre de la « barque » : du côté des services officiels et ministériels, et parmi eux l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), du côté des tutelles ...
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