Les déchets hospitaliers constituent un réservoir de micro-organismes potentiellement dangereux et doivent être éliminés selon des procédures strictes. Le choix du meilleur procédé de leur traitement dépend des conditions locales et des exigences spécifiques de chaque hôpital. Pour décider de celui adapté au centre hospitalier universitaire de Marrakech, les auteurs ont recouru aux outils d’aide à la décision et plus particulièrement à l’analyse décisionnelle multicritère.
Les déchets hospitaliers, ce sont tous les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, palliatif ou curatif en médecine humaine ou vétérinaire et tous les déchets résultant des activités des hôpitaux publics, des cliniques, des établissements de la recherche scientifique, des laboratoires d’analyses opérant dans ces domaines et de tout établissement similaire (1). Constituant, par leur caractère infectieux, un réservoir de micro-organismes potentiellement dangereux, ils doivent être éliminés selon des procédures strictes : soit incinérés en tant que déchets d’activité de soin à risque infectieux (Dasri), soit prétraités par des appareils de désinfection pour être traités comme des déchets ménagers. Le choix du meilleur procédé de traitement des Dasri dépend des conditions locales et des exigences spécifiques de chaque hôpital. Par conséquent, un procédé jugé pertinent pour un hôpital, ne l’est pas forcément pour un autre. Afin de pouvoir décider du meilleur procédé de traitement adapté au centre hospitalier universitaire de Marrakech (Chum), nous avons eu recours aux outils d’aide à la ...