La blanchisserie du CH de la Dracénie est de taille modeste, avec deux tonnes de linge lavées par jour. Dans une logique d’efficience, les blanchisseries des hôpitaux tendent à se regrouper dans des centres de taille critique, avec une automatisation avancée. Mais si, dans de nombreux cas, les avantages économiques et de sécurité d’approvisionnement de telles structures sont évidents, il peut être pertinent de conserver ces structures en interne. Comprendre le fonctionnement général du service, le circuit du linge (propre/sale), le rôle des différentes machines, leurs particularités, les effets et mélanges des produits de lavage (enzymes, tensioactifs, javel…), de la température de l’eau (80°, 90°…), l’importance de l’hygiène…, Thierry Léocard a découvert et apprécié son métier en passant son CAP de blanchisserie. «  J’essaie de transmettre ce savoir aux autres, car c’est indispensable de comprendre ce que l’on fait, pour y trouver du sens, pour être plus performant et pour la sécurité des soins. Par exemple, la crise Covid a nécessité de revoir nos process. » Si Thierry décrit avec passion son métier, il n’en reste ...