L’utilisation des rayonnements ionisants dans le domaine médical, à des fins de diagnostic ou de thérapie, s’est progressivement imposée et développée parallèlement  à l’évolution des techniques de diagnostic et de soins. Compte tenu des risques liés à leurs effets biologiques sur les cellules vivantes et l’ADN, cette utilisation s’inscrit dans un cadre juridique complexe dont l’application fait l’objet d’un contrôle étroit assorti de mesures spécifiques et de sanctions éventuelles en cas d’écarts ou de manquements constatés.
Les applications des rayonnements ionisants sont multiples et variées, qu’il s’agisse de la médecine nucléaire (diagnostic in vivo/in vitro, radiothérapie interne vectorisée, traceurs…), de la radiothérapie (radiothérapie externe, curiethérapie…), de radiodiagnostic (médical, dentaire), des produits sanguins (irradiateurs)… et posent, entre autres problématiques, une question de fond : celle la radioprotection – entendue comme l’ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l’homme (et de son environnement) contre les effets néfastes des rayonnements ionisants –, tant des personnels médicaux concernés par la mise en œuvre de ces techniques et des installations associées (médecins, radiophysiciens, manipulateurs en électroradiologie, infirmiers…) que des patients eux-mêmes. D’où une utilisation strictement réglementée qu’elle qu’en soit la source (générateurs ou radionucléides). Cadre juridique : contenu et application Ce cadre déborde largement le seul périmètre national et trouve son fondement dans des normes, standards ou recommandations établis au niveau international par différents organismes parmi lesquels ...
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