Le nouvel hôpital de jour de cancérologie compte 38 places (28 fauteuils et 10 lits). L’activité attendue à l’ouverture était de 60 à 70 chimiothérapies par jour. Sa salle d’attente d’une capacité réduite (10 fauteuils) a posé d’emblée la problématique de la gestion des flux comme un des éléments clés du succès de l’opération de mutualisation. La première étape de la démarche a donc consisté à vérifier le juste dimensionnement des ressources clés de la future  structure. Une rapide analyse de l’activité et des durées de traitement (dépendantes des chimiothérapies prescrites) a mis en évidence que le dimensionnement de cette dernière était adapté : les effectifs en ressources paramédicales devaient permettre d’absorber l’activité attendue ; le nombre de places prévu fournissait toutes les marges de manœuvre nécessaires au développement d’activité à long terme. Aussi, il était évident que le taux de rotation des places ne pourrait être élevé dès l’ouverture, mais cela ne constituait pas le principal objectif qui était la sécurité et la maîtrise de l’attente des patients ; la pharmacie ...