La dénutrition constitue une maladie supplémentaire où les complications sont multipliées par deux. Elle altère ainsi la qualité de vie des patients. Malgré sa prévalence dans de nombreux services hospitaliers, elle reste ignorée et, par conséquent, n’est pas prise en compte dans les soins. Aux Hospices civils de Lyon, une politique autour de la nutrition a été mise en place, exigeant une meilleure coordination des professionnels pour une prise en charge efficiente des patients dénutris.
Depuis vingt ans, des incitations nationales fortes comme le programme national Nutrition Santé (1) ont été diffusées mais elles n’ont pas permis d’améliorer suffisamment cette situation, due notamment à la dispersion des responsabilités entre les professionnels concernés et à leur manque de coordination (2). Par ailleurs, la prise en charge des patients dénutris passe par une chaîne de compétences. [encadre_shortcode titre='enc_2014_187_01'] Différents professionnels sont indispensables pour cette prise en charge. L’enchaînement de leurs actes influence la qualité des soins. L’interface entre les différents métiers est une zone de dysfonctionnements forts du fait de la méconnaissance de leur rôle respectif. Une autre difficulté réside dans le cloisonnement des unités de soins. Les compétences des diététiciens sont encore mal connues et la collaboration entre les professionnels des unités de soins est inégale. Leurs expertises pourraient cependant être utilisées pour augmenter les compétences des professionnels de soins. Depuis 2000, le CHU de Lyon s’est engagé dans une politique institutionnelle autour de la nutrition. Malgré ...
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