Dans un contexte assurément contraint par un Ondam au taux intangible légèrement supérieur à 2 %(1), la stratégie d’externalisation est-elle pertinente et efficiente ? Permet-elle de résoudre l’ensemble des questions liées à un service « non performant » ? N’y a-t-il aucun risque à y recourir ? Quelques questions auxquelles l’auteur tente de répondre…
Alors même que les dépenses de personnel sont reparties à la hausse en 2017 (+2,1 %), les recettes des hôpitaux n’ont quant à elles progressé que de +0,9 %(2). En outre, les hôpitaux connaissent depuis plusieurs années une aggravation de leurs déficits, avec notamment le franchissement de la barre symbolique du milliard d’euros en 2018… Quant aux 300 millions supplémentaires récemment débloqués par la ministre de la Santé, ces derniers ne devraient participer qu’à un refroidissement ponctuel de la température, laquelle reste toujours maintenue en 2019. Même si les établissements de très grande taille, et notamment les centres hospitaliers régionaux (CHR et CHU, dont les budgets oscillent entre 400 millions et un milliard d’euros (3), disposent d’une rentabilité nette qui continue de s’améliorer et atteint -0,1 % en 2017 (après -0,5 % en 2016), les autres centres hospitaliers de petite et moyenne tailles retombent manifestement dans le rouge, avec une rentabilité nette qui se dégrade assez nettement, avec -1,7 % en moyenne(4). En outre, l’endettement global de près de 30 milliards d’euros pèse toujours autant dans ...
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