L’adoption de la tarification à l’activité en 2004 et sa rapide montée en charge ont révélé des situations de déséquilibre dans un certain nombre d’établissements hospitaliers dont l’efficience s’est avérée insuffisante et dont les résultats de gestion sont devenus préoccupants. L’auteur décrit ici le cas de l’hôpital de Montceau-les-Mines qui a été placé sous administration provisoire ou « management de transition », régime possible depuis 2005, pour lui permettre de surmonter ses difficultés financières.
Avec la tarification à l’activité (T2A), de nombreux établissements ont dû faire face à des situations particulièrement difficiles. Devant cette situation, très inégale selon les régions, les établissements concernés ont commencé à négocier avec leur agence régionale de l’hospitalisation (ARH) des contrats de retour à l’équilibre, qui ont généralement échoué parce que fondés essentiellement sur des développements d’activité, c’est-à -dire sur des recettes supplémentaires, qui ne se sont, sauf exception, pas réalisées. La bonne foi des acteurs n’est généralement pas en cause: chacun a pu penser qu’il serait possible d’accroître en quelques années l’activité de son établissement en motivant les praticiens sur lesquels tous les espoirs étaient fondés. Certains établissements sont même allés plus loin en engageant des moyens supplémentaires pour faire face à une activité escomptée, qui ne s’est pas toujours concrétisée, laissant ces établissements dans une spirale déficitaire irréversible. D’autres enfin ont réalisé des investissements qui n’étaient pas viables sur le plan de leur exploitation ou dont les plans ...
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