Au sein des hôpitaux, la régulation des activités constitue un défi majeur au regard de la dépendance aux ressources humaines et des besoins de santé évolutifs voire imprévisibles. Des améliorations doivent être apportées aux méthodologies de planification sanitaire autour d’une meilleure adaptativité. Les auteures présentent ici leur recherche sur le management de l’adaptabilité dans un service de post-urgence pédiatrique en période de bronchiolite.
En France, la planification hospitalière publique et privée est confiée aux agences régionales de santé (ARS), investies dans un rôle régalien de régulation de l’offre de soins(1). Cette régulation est articulée autour d’une déclinaison territoriale de la politique nationale de santé visant « l’amélioration de l’état de santé de la population […] et l’accès effectif de la population à la prévention et aux soins(2) ». Un arsenal d’outils réglementaires(3), notamment le projet régional de santé (PRS), permet aux ARS de mettre en œuvre cette déclinaison en se conformant à la loi de financement de la sécurité sociale qui est ensuite opérationnalisée à l’échelle des établissements de santé par un mécanisme de contractualisation via le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM). Aussi, les établissements hospitaliers peuvent proposer le développement d’activités, soumises ou non à autorisations des tutelles. De même, au-delà de cette régulation descendante, les activités de soins non programmées imposent une adaptation de l’offre de soins. [encadre_shortcode titre='enc_2024_452_01'] Néanmoins, malgré les ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.
