La plupart des établissements sanitaires et médico-sociaux sont confrontés à des difficultés de recrutement des personnels de santé, du radiologue à l’anesthésiste en passant par l’infirmier de bloc opératoire ou le masseur-kinésithérapeute. Les start-up rencontrent elles aussi des difficultés dans l’attraction et la rétention de talents rares, du développeur au commercial, issus des meilleurs parcours académiques ou ayant démontré des compétences techniques, en particulier dans le développement de logiciels. Certes, ce sont des organisations sensiblement différentes des établissements de santé, pour autant, l’efficacité de certaines de leurs pratiques RH ainsi que les problématiques qu’elles rencontrent, similaires à celles des établissements de santé dans le recrutement de compétences rares, rend cette analyse opportune. Par ailleurs, nombre de start-up ont atteint une taille comparable à celle de certains établissements sanitaires ou médico-sociaux. Or, elles ont conservé les pratiques RH de leurs origines, les ont améliorées et continuent à jouir d’un faible turn-over. Les auteurs sont convaincus qu’une partie de ces pratiques RH est transposable aux établissements de santé, dans le respect des spécificités du secteur.
Recrutement : hôpitaux et start-up, même combat ? Les start-up et les établissements sanitaires/médico-sociaux rencontrent des défis qui, à l’analyse, sont très similaires : ces structures cherchent à recruter et fidéliser des profils pour lesquels il existe une forte demande (médecins radiologues, anesthésistes, urgentistes, Iade, Ibode à l’hôpital versus développeurs, commerciaux, chefs de projets pour les start-up) et pour lesquels il existe davantage de demandes que d’offres ; pour le recrutement de ces profils, tous les établissements de santé ne sont pas en mesure de proposer les mêmes niveaux de rémunération – tout comme une start-up face à un grand groupe ou organisation ; ils doivent convaincre ces professionnels de venir travailler au sein de leur organisation alors que certains profils peuvent se mettre à leur compte (infirmiers libéraux/masseurs-kinésithérapeutes versus développeurs/ingénieurs) et que croît la volonté de travailler en freelance chez de nombreux travailleurs(1) ; les établissements de santé, tout comme les start-up, peuvent compter sur des professionnels pour qui la composante ...
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