« Faire de la qualité de la prise en charge du patient la boussole de la réforme » est l’un des engagements prioritaires du gouvernement pour la mise en œuvre du plan « Ma santé 2022 ». Si l’on veut financer l’amélioration de la qualité, déjà faut-il définir ce qu’est la qualité, puis être ensuite capable de la mesurer. Réforme du financement du système de santé, qualité de la prise en charge du patient, pertinence des soins…, points de vue de trois directeurs qualité, gestion des risques et relations avec les usagers…
L’axe 3 de la stratégie nationale de santé 2018-2022 l’annonçait clairement : il faut « garantir la qualité, la sécurité et la pertinence des prises en charge à chaque étape du parcours de santé. » La ministre des Solidarités et de la Santé a eu l’occasion à plusieurs reprises d’affirmer les ambitions, comme lors du colloque de la HAS consacré à la pertinence des soins : « Voilà plus de 20 ans que nos concitoyens s’interrogent sur l’opportunité de certaines pratiques médicales ou parcours de soins. » Par ailleurs, le directeur de la Cnam a récemment estimé le coût de la non-qualité en santé à 40 milliards d’euros par an. Ces réflexions sur l’amélioration de la qualité des soins s’inscrivent ainsi dans un ensemble de réformes du système de santé en général, et de l’hôpital en particulier, qui doit notamment aboutir à une évolution de son système de financement. De ce que l’on peut comprendre à ce stade des annonces, il ne s’agit pas d’arrêter la T2A mais de faire en sorte, notamment, qu’elle prenne davantage en compte les parcours, la qualité, la pertinence des soins et des actes. L’objectif ...
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