Selon le professeur de management amĂ©ricain Peter Druker, « la chose la plus importante en communication, câest dâentendre ce qui nâest pas dit ». Devant la complexitĂ© de lâorganisation et la diversitĂ© des mĂ©tiers hospitaliers, cela interroge sur lâart et la maniĂšre dont on peut « manager » le discours et les relations au niveau de la politique de communication interne.
Si, pendant longtemps, la communication interne sâest appuyĂ©e sur un modĂšle descendant basĂ© sur une information de style «âtĂ©lĂ©graphiqueâ», ni les agents ni les centres de dĂ©cision ne peuvent envisager aujourdâhui de proposer ce dispositif comme valeur de rĂ©fĂ©rence managĂ©riale. Dans ce nouveau contexte, communiquer devient une des dimensions essentielles de la vie organisationnelle. Son utilitĂ© est Ă la fois technique et sociale. Descendante, ascendante ou transversale, elle sert Ă vĂ©hiculer des informations dans un but fonctionnel et devient le moyen «âde vivre ensemble et en relation avec les autresâ». Interactions management hospitalier/communication interne La vision intĂ©grative de la communication interne ne cherche plus Ă diriger mais Ă influer sur les comportements individuels et collectifs. De mĂȘme, elle ne sert plus uniquement les intĂ©rĂȘts fonctionnels de lâorganisation hospitaliĂšre mais elle vient sâadosser Ă sa stratĂ©gie managĂ©riale pour mieux la lĂ©gitimer. Face Ă des enjeux de territoire, de gouvernance et de pilotage Ă©conomique des ressources, lâhĂŽpital devient une organisation en rĂ©seau qui impose une communication ...
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