La loi de transformation de la fonction publique nâest pas une loi de juriste, au sens oĂč ce nâest pas une loi essentiellement technique. Câest une loi dâesprit. RĂ©flexions un an aprĂšsâŠ
Dans quelques jours, nous allons cĂ©lĂ©brer le premier anniversaire de la loi de transformation de la fonction publique. Pas au sens festif du terme, il nây aura ni effusion ni joie. Nous serons, pour les plus chanceux, dans quelques lieux de villĂ©giature hexagonaux Ă prendre du recul sur la pĂ©riode Ă©coulĂ©e. Cet anniversaire sera avant tout le constat quâun texte qui devait tout transformer, qui finira par le faire Ă la longue, est en pratique, pour lâheure, Ă quelques dĂ©tails prĂšs, une norme thĂ©orique de plus, qui agite davantage les formateurs et autres consultants que les fonctionnaires de terrain eux-mĂȘmes. Beaucoup dâencre a coulĂ©. Souvent contre, parfois neutre, rarement pour. Les commentateurs ont souvent retenu les dĂ©tails, sans plus de prĂ©cisionsâ: fusion des instances, rupture conventionnelle, fin de la notation. Sur ce dernier point, nul ne peut regretter de mettre un terme Ă une pratique humiliante sur ces critĂšres ancestraux. Mais lorsque la mer se retireâŠ, nous connaissons la chanson. Dans les faits, arrive le temps de la dĂ©cision. Aucun dĂ©lai supplĂ©mentaire ne semble se profiler Ă lâheure oĂč nous bouclons, malgrĂ© la ...