« Je ne veux pas d’autre secours que celui-là : vous parler. » André Gide, L’Immoraliste  La prison, lieu de privation de liberté, a pour vocation de soustraire de la société pour un temps plus ou moins long des individus qui n’en ont pas respecté les règles. Elle a aussi pour mission la réadaptation et la réinsertion de détenus aux difficultés sociales, professionnelles et comportementales multiples et complexes. Du fait de l’incarcération massive de détenus au profil psychologique pathologique (diminution de l’irresponsabilité), de l’augmentation des délits sexuels, notamment sur mineurs, de l’incidence toujours forte des infractions à la législation des stupéfiants, la prison devient de fait un lieu de soins psychiatriques. Pourtant, ni le système carcéral ni le personnel pénitentiaire ne sont compatibles avec la prise en charge de tels patients. Les modifications des caractéristiques de la population pénale imposent un changement de l’offre de soin en milieu pénitentiaire. Les unités de consultations et de soins ambulatoires (Ucsa) doivent s’adapter aux demandes des patients, mais aussi à leurs difficultés à venir ...
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