Depuis une vingtaine d’années, la reconnaissance au travail éclaire d’un jour nouveau les questions liées au management, aux relations humaines et à la santé psychologique au travail. Plainte souvent silencieuse, le manque de reconnaissance perçue est une cause fréquemment mise en avant pour expliquer le désengagement, le mal-être ou les déperditions de qualité. Mais il peut aussi revêtir des formes plus « incarnées », s’exprimant au cours de situations quotidiennes.
La reconnaissance comme philosophie et pratique de management La reconnaissance au travail ne consiste pas seulement à récompenser les réussites des collaborateurs et des équipes. C’est une démarche de portée plus générale, qui comporte différentes dimensions(1) : la personne comme être singulier : cette reconnaissance existentielle, qui renforce le sentiment d’exister, s’exprime par exemple par le respect des règles de courtoisie ou des caractéristiques personnelles de la personne, ou au travers du partage de l’information et de l’autonomie. L’écoute active est également un des leviers concrets pour agir sur cet axe. En effet, poser des mots sur son vécu, son expérience, être écouté sans jugement, particulièrement face aux difficultés du quotidien, permet un renforcement de l’engagement affectif des collaborateurs(2) ; la reconnaissance de la pratique de travail valorise la compétence professionnelle du salarié, son expertise, sa créativité dans la manière d’exécuter sa tâche ; la reconnaissance de l’investissement dans le travail valorise la participation et la contribution à l’effort collectif, sans ...
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