L’engagement est une promesse… Qui, comme toute promesse, « n’engage que ceux qui y croient », ajouteraient certains malicieux. Promesse d’obéissance, d’amour, de résistance, de loyauté, d’action… L’épreuve de l’engagement est alors celle de toute promesse. Tenir sa promesse, tenir son engagement dans un projet pour lequel nous déployons énergie et action afin qu’il passe l’épreuve de réalité.
En quoi cette dynamique de l’engagement peut-elle intéresser les entreprises, elles qui ont longtemps été un haut lieu de l’engagement – pour la cause ouvrière ! –, engagement essentiellement syndical qui luttait pied à pied et fonctionnait sur le mode du rapport de force ? Il est évidemment peu probable que lorsque des dirigeants, des DRH ou des managers en appellent aujourd’hui à l’« engagement » de leurs collaborateurs, ce soit dans cette perspective de réactiver une « lutte des classes » moribonde et en tout cas passée de mode. C’est bien plutôt à la puissance d’action de l’engagement qu’ils se réfèrent, qui forge un collectif, peut déplacer des montagnes et rendre possible l’impossible. Les entreprises, en recherchant l’engagement de leurs collaborateurs, seraient ainsi, tel Archimède, en quête du levier leur permettant sinon de « soulever le monde » du moins d’assurer leur développement dans un contexte où leur pérennité se gagne de haute lutte et requiert donc toutes les énergies. De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace Quels sont les ingrédients de l’engagement ? Danton ...
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