Reconnaître et surtout tenir compte des différences, tel pourrait être le programme que les entreprises auraient à mettre en œuvre s’agissant de la diversité, ce qui constituerait pour elles une occasion de choisir « quoi faire de la réalité » plutôt que « faire avec la réalité ».
La notion de différence a eu son heure de gloire dans les années 1970, par exemple dans sa version derridienne de « différance » (1). Puis est venu le combat contre les discriminations, à partir des années 1980, dont le fameux Touche pas à mon pote est emblématique. Les années 2000 ayant vu, elles, la promotion de la diversité, sorte de synthèse hybride entre respect des différences, lutte contre les discriminations, réaffirmation d’une égalité pondérée par une équité plus réaliste et définition de ce qui pourrait s’apparenter à de nouveaux « droits et devoirs » applicables par et pour tous. Différence, discrimination et diversité Dans ce mouvement, les entreprises n’ont bien sûr pas été en reste puisqu’elles s’inscrivent dans le tissu social et, plus globalement, politique. Elles ont donc découvert, dans les années 1970, les vertus d’un management participatif, avant de passer, à partir des années 1980, sous les fourches caudines d’un appareil législatif déterminé, en particulier, à promouvoir l’égalité professionnelle et faire cesser les situations de discriminations ou de harcèlement dont ces entreprises seraient le ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.