Des pratiques médicales dont les fondements scientifiques et théoriques sont d’une nature tout autre de ceux de la médecine occidentale sont aujourd’hui utilisées et enseignées en Occident, notamment à l’hôpital et à l’université : auriculothérapie, homéopathie, acupuncture, hypnose, médecine chinoise, méditation… Ces médecines non conventionnelles, qui fascinent, interrogent, intéressent ou agacent, constituent cependant une catégorie définissable dont l’intégration à l’hôpital pose beaucoup de questions.
La première difficulté posée par les médecines non conventionnelles est la définition même des disciplines qui composent cet ensemble instable, mouvant et hétérogène. Une autre difficulté tient aux différents niveaux de reconnaissance de ces médecines par l’Assurance Maladie, la loi, l’Académie de médecine, le Conseil national de l’ordre des médecins, l’université… « Définir ce que sont les médecines complémentaires et alternatives ne va pas sans difficulté. Un des problèmes est qu’il n’y a pas de définition partagée des médecines complémentaires et alternatives. Ce qui est considéré comme complémentaire au Royaume-Uni sera conventionnel dans un autre pays.» (1) Qu’entend-on par « médecines non conventionnelles » ? La prière, l’acupuncture, la méditation, le Reiki sont des « médecines » non conventionnelles très utilisées : s’agit-il même de « médecines » ? Les médecines non conventionnelles sont-elles les médecines non reconnues par les institutions en charge de l’enseignement de la médecine, du financement de la santé, de l’autorisation ou de l’interdiction des pratiques médicales ? Ou des médecines ...
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