Face aux accidents de travail ou aux maladies chroniques et à la nécessité de réinsérer les salariés, l’hôpital a su s’adapter en proposant des dispositifs inédits. L’auteure a ainsi occupé simultanément deux postes à mi-temps : aide-soignante et secrétaire. Deux fonctions aux cultures différentes mais qui s’avèrent complémentaires.
Si le travail occupe une place prépondérante dans notre société, force est de constater que son empreinte sur les jeunes générations nées après 1980 est moins prégnante. Pour ces dernières, en effet, le temps passé en famille ou aux loisirs est aussi important que le temps consacré au travail. Non pas qu’elles ne se soucient pas du lendemain, mais elles privilégient l’intimité et l’intensité de l’instant. Sans toujours s’en rendre compte, la génération née entre 1965 et 1980, toujours en activité, a initié cette philosophie de vie à ses enfants. Moins orientée productivité et performance, elle a peu à peu transformé la valeur travail. En donnant davantage de place à la sphère privée, elle a imposé des conditions de travail, prenant parfois de vitesse les partenaires sociaux trop attachés à défendre un droit du travail qui diffère des attentes de ces nouveaux professionnels. Chacun sait que les soignants à l’hôpital sont particulièrement sollicités. C’est une réalité incontestable, le métier de soignant est intrinsèquement éprouvant. La rupture physique est fréquente. Le quotidien d’une aide-soignante (AS) est ...
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