La notion de conservation des monuments et des objets d’art s’est beaucoup étendue. La prise de conscience d’un devoir de transmission se manifeste désormais à l’échelle nationale et mondiale, accompagnée de mesures d’inventaire et de protection, d’actions de sauvegarde, d’efforts de médiation. Ces acquis résultent d’une longue histoire, ponctuée d’épisodes incohérents qui prouvent bien que le concept de patrimoine reste le fruit d’une dialectique complexe de la conservation et de la destruction. Au nom de la modernité, la question de l’intégration des créations contemporaines dans un contexte architectural ancien reste notamment posée. Comment s’est développée cette sensibilité française qui permet de constater que le fait de « conserver » n’est plus réservé à un petit nombre de défenseurs-connaisseurs mais trouve progressivement une résonance accrue dans l’opinion et les médias ? Quels sont les efforts déployés pour mieux assurer la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine ? La modernité représente-t-elle un danger ou une formidable interpellation qui oblige les professionnels de la ...
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