Les assistants de régulation médicale (ARM) sont les premiers maillons de la chaîne de secours, la première voix entendue par tout citoyen composant le 15. Pourtant, les Français et la plupart des hospitaliers ne connaissent rien ou pas grand-chose de leurs missions, voire de leur existence. Leur positionnement départemental n’est pas étranger à cette méconnaissance.
Après dix-huit ans au sein des services économiques du CH de Moulins-Yzeure, Nathalie découvre le métier d’assistant de régulation médicale il y a cinq ans, lors de quelques jours « d’immersion » au service d’aide médicale urgente du département de l’Allier (Samu 03), à Moulins. Un changement de carrière qu’elle ne regrette pas. Des missions multiples Si Nathalie exerce depuis 2018 au Samu de l’Allier, certains de ses collègues y travaillent depuis près de 30 ans. Le statut de ces personnels spécifiquement rattachés au Samu est né en 1990 ; ce sont les « permanenciers auxiliaires de régulation médicale » (PARM) de Samu. En 2011, ce corps est placé en voie d’extinction et les ARM sont intégrés au corps des assistants médico-administratifs de la fonction publique hospitalière (catégorie B), au sein d’une branche « assistance de régulation médicale ». Nathalie le précise, « un ARM ne fait pas que répondre au téléphone ». Car s’il assure une écoute 24 h/24 et 7 j/7 des appels entrants au 15 ou au 112 sur tout le département, son rôle est de déterminer le degré d’urgence de l’appel et de le ...
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