Parmi les métiers de l’ombre à l’hôpital, celui d’archiviste est un grand méconnu. Secteur peu valorisé dans la structure hospitalière, il souffre d’une image poussiéreuse, avec ses agents courbés sous le poids de la multitude d’informations qu’ils classent inlassablement jour après jour… Ce qui n’empêche pas Patricia Belmokhtar et Matthieu Vannière d’être passionnés par l’exercice de leur métier au CHRU de Nancy. Pour la première, c’est l’histoire de presque toute une vie et pour le second une arrivée plus récente mais souhaitée.
Après son passage à l’hôpital, le patient peut s’interroger sur le devenir de ses données de santé : comment sont-elles archivées, combien de temps, où, comment en disposer ? L’article L.211-1 du Code du patrimoine dispose que les archives sont l’ensemble des documents, y compris les données, quels que soient leur date, leur lieu de conservation, leur forme et leur support, produits ou reçus par toute personne physique ou morale et par tout service ou organisme public ou privé dans l’exercice de leur activité. À l’hôpital, les archives administratives se distinguent des archives médicales. Les premières concernent le fonctionnement et l’organisation de l’établissement. Il s’agit des documents produits par les directions et services administratifs, par exemple les dossiers du personnel ou le registre des admissions. Les archives médicales sont quant à elles produites dans le cadre de la prise en charge thérapeutique des patients mais également de l’activité de recherche de l’établissement. Ce sont donc principalement les dossiers médicaux dans lesquels se trouvent les informations formalisées recueillies lors des ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.
