Les achats de biens et de services représentent une part importante du budget de fonctionnement des hôpitaux et cliniques, constituant le deuxième poste de dépenses après le personnel. La mise en place de la tarification à l’activité et le plan de redressement de la Sécurité sociale ont amené les hôpitaux à maîtriser la croissance de leurs dépenses et à générer de nouvelles économies, notamment en pratiquant la mutualisation des achats.
Les achats sont un enjeu important pour la performance des établissements de santé français. Tout d’abord en termes économiques, puisqu’ils représentent, en 2011, plus de 18 milliards d’euros (cf. programme Phare), soit 20 à 25 % des budgets d’exploitation, avec un taux de croissance de 3 % par an. Les produits médicaux représentent 60 % de ce budget (environ 10 milliards) (1). D’après l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le marché des médicaments à l’hôpital représentait 5,8 milliards d’euros en 2010 (20 % du marché français (2)) et celui des dispositifs médicaux à usage individuel (ville + hôpital), 5,3 milliards d’euros, d’après le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem). Ensuite, en termes de qualité de soins et des conditions de travail, les exigences de sécurité et de qualité de soins s’étant considérablement accrues : hygiène, lutte contre les infections nosocomiales, prévention des accidents d’exposition au sang… En 2006, devant ce constat et sous l’impulsion de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (Dhos) et de directeurs de ...
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