Selon Romain Lucazeau, « health is the new big thing ! » pour les Google Apple Facebook Amazon (GAFA). Ce secteur est devenu le premier poste d’investissement des géants de l’Internet (450 millions de dollars pour Google, soit 36 % de son budget investissement contre 9 % en 2013) ; 30 à 50 % de l’impact économique de l’Internet des objets sera porté par le secteur de la santé en 2025 (1). Les objets connectés en France représentent déjà un chiffre d’affaires évalué à 400 millions d’euros en 2015 contre 64 millions en 2013 (2).
What is it ? La santé connectée comporte quatre dimensions rappelées par Romain Lucazeau : le suivi d’indicateurs corporels significatifs pour qualifier l’état du corps à un instant t (quantified self) ; la télémétrie, ou capacité à assurer le suivi de ces indicateurs à distance ; le traitement automatisé de ces données à des fins de contrôle ou d’autocontrôle ; l’interaction avec la consultation de patients à distance. Un exemple, regroupant ces quatre dimensions, et permettant de distinguer la santé connectée du « gadget » : dans le cadre de l’expérimentation Cardiauvergne, des balances connectées avaient été distribuées à des patients insuffisants cardiaques, permettant d’assurer leur suivi à distance par des cardiologues. En cas d’anomalie, le patient est contacté téléphoniquement par le médecin qui, en croisant les informations recueillies par la balance connectée et les propos du patient, décide ou non d’une hospitalisation. Pour comprendre la santé connectée – et, en premier lieu, l’identifier – il convient, comme l’explique Thierry Zylberberg, de « raisonner par l’usage plutôt ...
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