Dans un discours prononcé à l’automne 2017, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec (Canada) de l’époque invitait à mettre fin à la « culture qui oppose toujours public et privé(1) ». Une affirmation lancée afin de promouvoir de nouvelles formules de collaboration favorisant l’innovation des technologies médicales dans la province. De telles collaborations peuvent aussi recouper d’autres activités du réseau de la santé, comme celles en logistique. L’auteur présente ici l’expérience de deux établissements québécois, le centre hospitalier de l’université de Montréal (CHUM) et le centre universitaire de santé McGill (CUSM), qui ont mis en Å“uvre une collaboration logistique avec un distributeur de fournitures médicales.Â
Les professionnels de la santé ont besoin d’une diversité de fournitures (ou dispositifs médicaux stériles comme les aiguilles, seringues, gants, etc.) pour garantir la prestation de soins aux patients. Il existe deux grandes formules de gestion de ces articles : les produits stocks et les achats directs (ou hors stock). Les produits stocks : une unité de soins est généralement dotée d’une ou de plusieurs réserves qui comprennent en moyenne quelque 200 à 300 articles différents pour leurs besoins quotidiens. Ces réserves sont périodiquement réapprovisionnées à partir d’un magasin central situé dans l’hôpital. Il existe différents systèmes de réapprovisionnement des unités de soins et, dans la très grande majorité des cas, la lecture des besoins et le rangement des articles dans ces réserves sont réalisés par un manutentionnaire du magasin central (ou du personnel de soins)(2). Pour faire face aux besoins des réserves, le magasin central conserve généralement entre 1 500 à 2 000 fournitures médicales différentes et il se réapprovisionne auprès des fournisseurs. Selon la vocation de l’établissement, ces produits peuvent ...
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