Aujourd’hui, l’hôpital propose un panel d’offres de soins adaptées aux différentes phases de la maladie d’Alzheimer. Depuis des cahiers des charges somme toute assez larges, cadrants et acteurs des soins affinent au quotidien les techniques, inventent leurs outils, définissent mieux leur domaine d’action et par là même perçoivent mieux leurs limites.Â
L’organisation hospitalière de la prise en soins des patients présentant une maladie d’Alzheimer ou des troubles apparentés a très fortement évolué sous l’impulsion des plans Alzheimer. Jusqu’alors, des acteurs de différentes spécialités (gériatres, neurologues, voire psychiatres) avaient développé localement et « avec les moyens du bord » des offres de soins particulières pour ces patients et leur entourage. Plusieurs s’étaient appuyés sur l’architecture de la filière de soins gériatriques (circulaire du 18 mars 2002). Depuis le premier plan Alzheimer (2004), des structures spécialisées sont reconnues : consultations mémoire de proximité, centres mémoire ressource et recherche, unités cognitivo-comportementales, unités d’hébergement renforcé. Sous l’impulsion du ministère, tout le territoire français est progressivement doté de structures spécialisées. Ces lieux de soins sont des recours pour les partenaires extrahospitaliers. Il s’agit d’élaborer des diagnostics complexes, de prendre en soins des patients présentant des troubles envahissants du comportement ou d’accompagner des patients dans ...
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