Depuis janvier 2016, les hospitaliers ne parlent plus que de GHT. Mais si la dynamique semble amorcée et la logique de coopération et de projet médical de territoire acquise par les acteurs de terrain, une question continue de générer de nombreuses inquiétudes, celle du rôle de l’établissement support. Quelques clés de réflexion pour avancer et faire en sorte que 2017 soit une année utile pour les aventuriers du GHT…
Signature des conventions constitutives, projet médical partagé, mise en place des mutualisations… Il n’est plus un projet à l’hôpital qui ne prenne en compte cette nouvelle dimension de la structuration de l’offre hospitalière publique. De ce point de vue, c’est une réussite : à côté des 17 préfets sanitaires que sont les agences régionales de santé issues de la nouvelle carte des régions (1), nous disposons aujourd’hui de ce que l’on pourrait dénommer 135 « préfets hospitaliers », qui sont les directeurs des établissements supports des groupements constitués au 1er juillet 2016 (2). Et maintenant ? Entre un décret(3) qui pousse l’exigence de mutualisation parfois bien plus loin que la loi, des guides métiers annoncés mais encore en attente, des échéances de mise en place multiples, la profusion des discours ne contribue pas à la clarté. Surtout, une question continue de générer de nombreuses inquiétudes, celle du rôle de l’établissement support : sa place dans le GHT n’est-elle pas génératrice de questionnements stratégiques et de nombreuses incertitudes juridiques, voire de risques ? Les hôpitaux au milieu ...
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