Il est possible de scinder les modalités de création de postes médicaux en établissement de santé en cinq catégories : les créations qui sont financées par le biais de plans de santé publique (accompagnés de crédits spécifiques, via les financements Migac) ; les créations à coût nul (c’est-à-dire qui sont obtenues par la suppression d’autres moyens, qu’ils relèvent de dépenses de personnel médical ou non médical, voire d’autres types de dépenses ayant un caractère pérenne) ; les redéploiements de postes (qui ne sont pas des créations stricto sensu pour l’établissement mais le sont pour le pôle qui en bénéficie) ; les créations combinant les quatre autres modalités de création (par exemple mi-coût nul/mi-redéploiement) ; les créations gagées sur des développements de recettes. Pour ce moment hospitalier comme pour d’autres (pour tous oserait-on écrire), il y a un avant et un après-T2A. En soi, la T2A constitue un changement total de paradigme dont les effets se déclinent sur quasiment toutes les composantes des organisations de l’hôpital. Nous allons donc examiner les conséquences du changement de mode ...