Numéro 533 - février 2014dossier

Réflexion

Penser les coopérations à la marge

Penser les coopérations à la marge

La juste contribution des membres aux charges de fonctionnement des GCS

La T2A, un frein à la coopération ? Placés en situation de concurrence pour attirer compétences médicales et patientèle, les établissements seraient dissuadés de coopérer alors même que la mutualisation des moyens s’impose dans un contexte de raréfaction des ressources. Alors, coopération ou compétition ?

Prenons position : la réponse à cette question n’est pas binaire et parions qu’il est possible de trouver une issue favorable à cette dernière en régime T2A. Des réflexions émergentes plaident pour la modélisation d’une coopération pensée sous l’angle de la valeur ajoutée des coopérations (1). Leur point commun : penser la pertinence des coopérations selon les gains et économies réalisés avant de s’intéresser aux charges impliquées par le projet. Après la modélisation, la mise en pratique, donc. La réflexion présentée ici porte sur la contribution des membres aux charges de fonctionnement du groupement de coopération sanitaire (GCS). Nous nous proposons de réfléchir à l’application du modèle en valeur ajoutée à un GCS dans le domaine de la biologie, soumis à une forte pression à la restructuration sous les effets conjoints de la contrainte tarifaire, de l’accréditation et des évolutions technologiques. Quelle contribution des membres ? Nécessité pour les petits laboratoires, opportunité de rentabiliser les laboratoires plus importants, l’intérêt à coopérer est asymétrique et le risque, inégalement réparti : des ...

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