Avec la verve d’un René Fallet, Laurent Seyer nous offre une lecture réjouissante, drôle, un pur moment de déconnexion. Ne plus jamais marcher seuls raconte une tranche de vie de Noémie Strauss, caricature de la Parisienne branchée, que l’on imagine désespérément communicante sur les réseaux sociaux. La caricature est totale, de l’open space du journal où elle travaille aux ébats illégitimes avec un rédacteur en chef se prenant au sérieux. Le hasard littéraire, qui souvent fait bien les choses, l’emmène à Liverpool où, pour les besoins d’un article, elle doit prendre langue avec un certain Nick Doyles, chauffeur de taxi, pro-Brexit et supporter de foot. L’issue est sans surprise, illusoire, mais savoureuse. La lecture est vivement conseillée à celles et ceux qui veulent s’échapper du quotidien, trois heures durant les fêtes. Laurent Seyer parvient presque à nous redonner espoir face à ses personnages, faussement modernes mais résolument désolants. « Et puis Benoît était séduisant. Néo-quadragénaire à qui la réussite professionnelle donnait une assurance virile, il se montrait soucieux de sa ligne et de son apparence, ...
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