L’épidémie du SARS-CoV-2 a souligné l’intérêt mais également la difficulté, au niveau d’un établissement de santé, du suivi de l’évolution de la pandémie afin d’ajuster les moyens hospitaliers mobilisés. Dès la première vague de l’épidémie, le CHI de Créteil a mis en place une cellule d’analyse des données afin d’avoir une visibilité sur les caractéristiques des patients accueillis et de disposer de données prédictives pour aider à la prise de décision.
L’épidémie d’un nouveau type de coronavirus, le SARS-CoV-2, apparue en Chine fin 2019(1) s’est propagée en France début 2020(2), imposant l’état d’urgence sanitaire et des mesures de confinement général de la population. Le mode de transmission de ce virus respiratoire a été rapidement identifié, tout comme sa contagiosité. Cependant, en mars 2020, existaient encore de nombreuses inconnues, notamment la durée de survie du virus dans les gouttelettes ou sur les surfaces, les indications du masque FFP2 ou les facteurs de risque de propagation. Assez rapidement, la pathologie Covid-19 a été considérée comme une pathologie potentiellement sévère, avec un taux de mortalité important, notamment chez les sujets âgés, mais il restait de nombreuses interrogations sur les modalités de traitement, les modes de ventilation, les risques chez la femme enceinte ou les formes pédiatriques. Au sein des hôpitaux, des ressources importantes ont été mobilisées pour augmenter les capacités de prise en charge en unité de soins intensifs et réanimation, au détriment de l’accueil des patients souffrant d’autres pathologies. La situation était celle d’un ...
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