Numéro 612 - janvier 2022dossier

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Les services logistiques

Les services logistiques

Un laboratoire du développement durable

À la fois lieux de promotion et de prévention de la santé, intégrés dans des logiques de coopération et de réseau sur le territoire, lieux de formation, de recherche et source d’innovations, disposant de plateaux médico-techniques et de fonctions support importantes, les établissements de santé doivent impérativement s’engager dans une démarche de développement durable. Compte tenu de l’impact de leurs activités et des flux qu’elles génèrent, leurs organisations doivent prendre en considération l’ensemble des préoccupations sociales, économiques et environnementales. Restauration, magasin, transport et garage, logistique hôtelière, coursiers et cellule de prêt, vaguemestres, reprographie ou encore blanchisserie…, autant de domaines, au cœur des enjeux de développement durable, qui constituent le périmètre des services logistiques du centre hospitalier Moulins-Yzeure et de leurs 180 agents.

En 2019, grâce à l’engagement de la direction de l’établissement, à l’intérêt – d’abord – et à la mobilisation – ensuite – des professionnels sur le sujet, les idées se dégagent puis les actions se déploient sur différentes thématiques, en particulier les déchets, la restauration et le transport. Le nouveau souffle donné à la politique de développement durable de l’établissement permet à la démarche de s’affirmer et de résonner au sein des services logistiques du CH Moulins-Yzeure. La restauration Dans le secteur de la restauration, les lois Egalim et Agec prévoient de nouvelles dispositions qui illustrent les attentes des citoyens en matière de transition écologique et viennent renforcer celles qui existaient et promouvaient, depuis 2015, l’économie circulaire en donnant un cadre aux établissements de santé leur permettant de transformer les modes de production et de consommation. De plus, il est essentiel que le secteur de la restauration dans les établissements de santé opère sa transition écologique : selon l’Ademe, en 2016, la production de 1,5 milliard de repas par an y représentait 230 000 tonnes de pertes et ...

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