Les centres de lutte contre le cancer (CLCC) sont des établissements de santé privés à but non lucratif. Chargés d’une quadruple mission de service public – prévention, soins, recherche et enseignement –, ils disposent d’équipes pluridisciplinaires pour garantir une prise en charge globale des patients. Établissements 100 % spécialisés en cancérologie, ils sont réputés « agiles » de par leur statut public/privé(1) et leur gouvernance, caractérisée par une direction générale médicale, suppléée par un directeur d’hôpital. Seul CLCC implanté en Nouvelle-Aquitaine, l’institut Bergonié s’est constamment renouvelé pour être à la pointe de l’innovation dans le traitement des cancers.
Modèles décriés par certains, loués par d’autres, les dix-huit centres de lutte contre le cancer (CLCC) français sont toujours debout malgré leur grand âge. La longévité d’une organisation est généralement due à son agilité, c’est-à -dire sa capacité à rebondir et à faire face aux chocs. Une telle organisation agile sera capable de s’adapter rapidement aux changements imprévus (de façon réactive) et aux nouvelles tendances (de façon proactive). Deux raisons principales expliquent l’agilité(2) des CLCC : leur taille : avec en moyenne pour les 18 CLCC français environ 1 130 professionnels(3) à bord, ces établissements ressemblent davantage à des voiliers qu’à des paquebots. Dans leur gouvernance interne, on retrouve une équipe de direction resserrée ; les lignes hiérarchiques sont courtes, les directeurs et directeurs adjoints sont à proximité du terrain. Le nombre relativement restreint d’intermédiaires est une des raisons de la réactivité des CLCC et de leur rapidité d’exécution des projets. De plus, le binôme directeur général médecin-chercheur/directeur général adjoint directeur d’hôpital administratif ...
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