Les hôpitaux, qui doivent pleinement assurer leurs missions de service public, font l’expérience d’un contexte de plus en plus concurrentiel. En interne, les nouveaux modes de gouvernance et la structuration des établissements en pôles d’activité, voulus par la loi HPST, vont dans le sens d’une organisation plus participative et moins cloisonnée. En termes de management, un projet, borné dans le temps, avec un début et une fin, correspond bien à la capacité à changer, contrairement aux fonctions et processus (1). En effet, les nouveaux modes d’organisation n’ont pas remplacé les anciens, ils s’y sont ajoutés, cette multiplication s’exerçant sur les mêmes acteurs de l’établissement. Ceux-ci sont donc soumis à des injonctions parfois contradictoires, les chefs de pôle, directeurs fonctionnels et responsables de projet ayant des objectifs pas toujours confluents. Le contexte Dans ce centre hospitalier de 750 lits de médecine/chirurgie/obstétrique (MCO), il s’agissait d’améliorer la performance de la chaîne de management par une gestion intégrée des projets, en mode participatif. Un préalable pour cet établissement dont la ...