Les maladies occasionnées par les cancers revêtent des caractéristiques « sociales » que la prise en charge sanitaire individuelle et familiale ne doit plus ignorer. Les soins de support, complémentaires aux soins thérapeutiques « lourds », visent ainsi à améliorer la qualité de vie du patient et de sa famille. Dans la complexité des prises en charge oncologiques, l’infirmière et l’infirmier jouent un rôle clé quant à la mise en œuvre de ces soins à visées biologique, psychologique et sociale.
Certaines pathologies, et tout particulièrement celles en phase évolutive, ont la capacité de bouleverser la vie du malade, à la fois sur les plans biologique, psychologique et social. C’est effectivement le cas des maladies d’origine cancéreuse. Les progrès réalisés grâce aux avancées médicales et aux perfectionnements pharmacologiques ont participé à l’amélioration générale de la prise en charge des patients souffrant d’un cancer. D’où un pourcentage plus élevé de guérisons, notamment en matière de maladies à large expansion. En revanche, la haute toxicité des produits utilisés lors de ces traitements rend ces derniers difficiles à supporter, physiquement et psychologiquement. Les problématiques liées aux pathologies oncologiques sont ainsi nombreuses et trouvent leurs origines à la fois dans la maladie et dans les traitements et les soins auxquels le malade est soumis. Chaque approche thérapeutique comprend ses propres défaillances. Ainsi, la thérapie chirurgicale peut entraîner des mutilations, une perte de l’intégrité corporelle, des douleurs, une manipulation et une exposition du corps difficiles à supporter ; la ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.