Un peu de sémantique pour commencer. La mémoire est une notion abstraite, donc pas facile à définir. Je dirais pour simplifier que c’est la capacité du cerveau à stocker des informations et à les redonner lorsqu’il est sollicité. On appelle « souvenirs » ces informations stockées dans le cerveau. « J’ai de la mémoire » signifie que mon cerveau est capable d’emmagasiner des souvenirs et de me les restituer lorsque je fais appel à eux. Par glissement de sens, quand on parle de la mémoire d’un événement, on veut parler des souvenirs qu’il a laissés. On ne désigne plus ici la capacité du cerveau à emmagasiner des informations mais l’ensemble de ces informations elles-mêmes, conservées dans le cerveau ; on dira même dans la mémoire ou en mémoire. De la notion abstraite de capacité, le mot « mémoire » est passé à la désignation d’une réalité concrète, le cerveau, ou plutôt l’endroit du cerveau où sont conservés les souvenirs. Mais les hommes sont des animaux imparfaits : leur cerveau est sujet à des altérations diverses et leur mémoire, fragile, est destinée à disparaître avec eux. Pour que la mémoire d’un ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.