Le Balanced Scorecard (BSC), ou tableau de bord prospectif (TBP), a connu un très vif succès parmi les techniques de management et outils de gestion. Développé au début des années 1990, il a suscité de nombreux débats (1), dont le premier concerne la nature même de l’outil. Deux phases principales peuvent être définies.Â
Performance et pilotage Un approfondissement de la mesure de la performance Le BSC est tout d’abord présenté comme un instrument de mesure multidimensionnel de la performance à partir de quatre axes – financier, client, processus interne et apprentissage organisationnel –, combinant une double perspective : temporelle (rétrospective/prospective) et organisationnelle (interne/externe) (2). Le principe fondamental de l’outil résulte du constat de l’insuffisance des indicateurs financiers à guider et évaluer le pilotage stratégique des organisations. En effet, ces indicateurs de performance passée traduisent difficilement la valeur créée ou détruite par les actions concrètes des managers. Ils reflètent une partie seulement de leurs retombées et n’apportent pas suffisamment d’informations pour guider celles qui doivent être menées dans l’immédiat et dans l’avenir. En conséquence, pour atteindre ces objectifs, le BSC complète l’analyse financière avec trois autres axes d’analyse – processus, clients, apprentissage organisationnel – dans une double logique : des indicateurs internes et des indicateurs externes, des ...
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