La quatrième de couverture est trompeuse. Elle évoque l’enfance de Louise, qui ne sera ni pauvre, ni triste, ni résignée. L’histoire d’une enfant à la recherche de ce qu’elle va devenir jusqu’à un jour d’été que rien ne distinguait. Ce livre est un poème, un ensemble de scènes courtes, de moments de vies qui nous expliquent, sans fausse pudeur et sans effets, le cheminement de Louise jusqu’à ce jour où elle comprend ce qui lui convient. Ce livre est l’illustration du déclic qui permet de refuser l’ordre logique d’une vie dictée pour accepter qui nous sommes. Louise aura eu une enfance, une vie professionnelle, des amants, retrouvé une amie oubliée, refusé, sans les connaître, ses désirs. L’enchaînement des faits permettra ce qu’elle appelle « l’événement ». Un événement qui est le sien et qu’il serait inutile de dévoiler, ce serait priver le lecteur de la découverte. « L’événement inattendu, inespéré, inconnu, jaillit soudain, s’extirpe du flux long, lent, souterrain pour venir crever la surface du temps, de la durée. L’événement advient. Pour certains, il prend la forme d’un prénom, d’un corps, un ...
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