Le château de Bois-Guilbert est un lieu magnifique dont vous avez hérité très jeune. Confronté très vite aux questions de conservation et de modernité, vous avez décidé de partager ce lieu. Pourriez-vous nous raconter ce chemin ? Ce lieu est imprégné de l’histoire de ma famille maternelle depuis le xviie siècle, époque fondatrice d’une culture familiale humaniste. Mon aïeul, l’économiste Pierre de Boisguilbert, cherche à comprendre les causes de la misère et propose des réformes pour y remédier. À l’âge de 21 ans, j’ai reçu en héritage la maison de famille. Dépositaire de ce passé, je me suis retrouvé dans ce lieu confronté à une problématique de conservation et de modernité. Je recevais ce lieu qui pouvait être un espace pour m’exprimer ou faire passer des émotions. J’avais envie de créer. J’avais aussi le souci de faire vivre ce lieu dans le respect de son histoire. À l’époque mon père m’a écrit : « Peu importe la valeur de ce que tu reçois, l’important, c’est ce que tu en feras » ; c’est une vision humaniste du patrimoine. Les pierres doivent être vivantes. Avec la création du parc de sculptures, nous ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.