La fin de vie ravive les questions spirituelles, qu’elles soient religieuses ou existentielles. À l’hôpital, leur prise en compte reste souvent délicate, malgré leur importance, pour les patients comme pour les soignants. Les auteurs explorent ici les enjeux et les défis d’un accompagnement qui intègre cette dimension essentielle de l’humain.
La spiritualité en fin de vie est une préoccupation croissante dans les soins palliatifs, où l’accompagnement global du patient inclut la prise en charge de ses besoins spirituels. Cette dimension ne se limite pas aux soins de fin de vie : des études (1) ont montré son intérêt également dans le suivi des maladies chroniques, telles que la fibromyalgie ou la lombalgie chronique. La spiritualité peut en effet s’avérer être une ressource adaptative pour les patients de ces pathologies souvent associées à une souffrance prolongée et à une altération de la qualité de vie. Afin de mieux répondre aux besoins des patients, de leurs proches et des soignants, l’intégration de la dimension spirituelle dans l’organisation hospitalière doit être faite dans le respect à la fois des diversités culturelles et religieuses et des réalités opérationnelles des établissements. La spiritualité en fin de vie Vers une compréhension multidimensionnelle La spiritualité est un concept multidimensionnel qui va au-delà de la simple affiliation religieuse. Elle englobe des éléments tels que la quête de sens, les valeurs fondamentales, et la relation au ...
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