Investir dans des murs de cliniques et de maisons de retraite est un très bon pari pour l’avenir. Les grands opérateurs immobiliers sont mobilisés et de nombreuses institutions, notamment les banques, ont mis en place des processus adaptés au financement de ce type d’actifs « atypiques ». La gestion et la valorisation du parc immobilier des établissements de santé sont confiées à des spécialistes et c’est ainsi tout le secteur de l’immobilier médical qui se professionnalise !
Aujourd’hui, un constat s’impose : on vit certes plus longtemps mais pas forcément en bonne santé. La direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) prévoit d’ailleurs qu’en 2040 près de 10 000 000 personnes auront plus de 75 ans et, parmi elles, 1 200 000 seront dépendantes du fait de la forte augmentation des maladies dégénératives du type Alzheimer. Malgré ce phénomène, l’État n’accorde que peu d’autorisations de lits en établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes (Ehpad) – il manquerait selon les observateurs environ 80 000 lits en 2010 – et l’on observe une destruction régulière de lits d’hospitalisation en établissements de soins (25 000 depuis près de dix ans). Ainsi, selon le mouvement observé depuis quelques années – investir dans des murs de cliniques et de maisons de retraite – est devenu un très bon pari pour l’avenir. Les grands opérateurs immobiliers sont mobilisés. Aujourd’hui, de nombreuses institutions, dont les banques, savent financer ce type d’opérations : elles ont mis en place des processus adaptés au financement de ce type d’actifs « atypiques ». De ...
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