Face aux objectifs stratégiques en termes d’optimisation des dépenses, à la  réforme du financement à travers l’assurance maladie obligatoire et le régime d’assistance médicale, et à la demande de soins croissante des patients, les établissements hospitaliers sont incités à remettre en cause leurs pratiques et se trouvent dans l’obligation de réduire leurs coûts et d’améliorer la qualité des soins. Dans le secteur biologie, ces mesures s’opèrent par la modification des organisations des laboratoires d’analyses médicales, laquelle nécessite une étude relative aux variables qui s’y attachent afin d’aboutir à une meilleure configuration de restructuration. L’exemple d’une telle démarche au centre hospitalier d’Ibn Sina, à Rabat.
Aujourd’hui, les établissements hospitaliers sont confrontés à un changement imposé par les tutelles et les usagers. Ce changement devrait les conduire à instaurer une organisation plus efficiente et à s’orienter vers une gestion plus rigoureuse et rationnelle des ressources. La direction du centre hospitalier d’Ibn Sina (CHIS) a initié un ensemble de projets qui visent à remettre à niveau l’ensemble de ses structures hospitalières. Cette mise à niveau s’inscrit aussi bien sur le plan de la rénovation des structures existantes que sur celui des prestations médicales et paramédicales. Parmi l’ensemble des mesures et programmes adoptés figure la réorganisation des laboratoires de biologie qui, par ailleurs, constitue la première source de recettes du centre hospitalier. La dispersion géographique ainsi que la vétusté de la plupart des laboratoires de biologie médicale du CHIS représentent un inconvénient majeur. Cela entraîne, d’une part, des phénomènes de redondance et des surcoûts, et ce sur de nombreux plans – gestion du personnel, organisation, productivité, système d’information, logistique, équipements et système qualité, ...
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