L’achat hospitalier est à la fois complexe et passionnant. Un hôpital a besoin d’une variété très large de produits et de services pour fonctionner : de l’achat courant comme de l’énergie, des denrées alimentaires, du linge ou des fournitures de bureau, et des achats métier spécialisés comme les médicaments, les dispositifs médicaux stériles, les équipements de bloc opératoire ou d’imagerie. L’acheteur hospitalier doit donc combiner une grande polyvalence et une forte spécialisation pour réaliser un achat performant.
Pour avoir été un acheteur hospitalier sur le terrain pendant six ans au centre hospitalier de Saint-Denis (93), je sais que l’exercice n’est pas toujours facile. Les utilisateurs métier sont exigeants et ont raison de l’être, tout comme les patients, dont les attentes en termes de qualité des soins sont de plus en plus fortes. Si l’on ajoute à cela la contrainte financière, on comprend la difficulté de l’équation que doit résoudre au quotidien l’acheteur hospitalier. Le programme Phare, lancé par le ministère de la Santé en octobre 2011, se devait de proposer des outils opérationnels en mesure de l’aider. Cela a été le sens donné à ma réflexion quand j’ai rejoint ce programme en mai 2012, en provenance d’un hôpital de taille moyenne où j’occupais le poste de directeur des achats et de la logistique. Et je dois dire que j’ai compris assez vite que j’allais pouvoir passer de la réflexion à l’action. En effet, à mon arrivée à la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), Hervé de Trogoff, le responsable du programme Phare, m’a proposé de m’occuper du projet Armen, un projet ambitieux de recherche de bonnes ...
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