Via l’article 144 de la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. Une prérogative essentielle en ces temps de sédentarité galopante…
En Île-de-France, seuls 14 % de la population pratiquent une activité physique selon les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)(1). Or, pratiquer une telle activité a plusieurs impacts : prévention primaire, secondaire et tertiaire des maladies cardio-vasculaires, des troubles lipidiques, des troubles de la pression artérielle, du diabète, des problèmes de poids ; traitement à part entière de la broncho-pneumopathie chronique obstructive ; amélioration de la densité osseuse, du développement musculaire (prévention de la sarcopénie, de la fonte musculaire…), prévention des lombalgies et douleurs dorsales… ; amélioration du bien-être psychologique, de la gestion du stress, de la régulation du sommeil, de la lutte contre la dépression, Alzheimer, démence, amélioration de l’activité mentale comme la mémorisation… ; prévention des infections ; prévention de certains cancers (poumon, sein, colon, rectum, prostate…) : réduit de 30 % les risques de rechute après un cancer du sein et diminue de 30 % le risque de mortalité spécifique du cancer du sein et du côlon. C’est le seul ...
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