Coopérer, collaborer, jouer collectif…: le « co » est à l’ordre du jour dans tous les secteurs d’activité. L’auteure nous propose ici les bases d’un « petit manuel de coopération » afin de s’y repérer.
Imaginons que nous interrogions des personnes en entreprises, à l’hôpital, au travail en général – de fonctions, d’âges et de sexes différents – sur leur définition de la coopération. Il y a fort à parier qu’une majorité indiquera qu’il s’agit d’une manière de travailler avec les autres allant au-delà de la simple obligation et portée par une envie que les choses se passent bien. De même, si nous leur posons la question de leur envie de coopérer, il est probable qu’aucune n’affirmera que coopérer est en soi une mauvaise idée, même si, dans la diversité des réponses, nous en trouverons certainement du type : « Oui, c’est bien, mais pas avec tout le monde… », « Difficile, ça n’est pas toujours valorisé ou reconnu… », « Jamais de la vie, ici, c’est la loi de la jungle », ou encore « Pour moi, ça devrait être naturel et pas imposé ». S’en sortir ou y entrer En d’autres termes, de même que la confiance ne se décrète pas, la coopération serait affaire de choix personnel, dicté bien sûr par le contexte et les personnes avec lesquelles on travaille, mais aussi par des convictions, expériences ou bénéfices ...
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