Haut lieu de technicité et plateforme à haut risque, le bloc opératoire est un lieu d’interfaces complexes dont la performance et la sécurité dépendent de l’articulation des différents acteurs et du respect des bonnes pratiques. Consciente de ces enjeux, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris – 21 hôpitaux chirurgicaux, 50 blocs opératoires, 300 salles – s’est engagée depuis 2012 dans une démarche volontariste définissant l’optimisation des blocs opératoires comme l’un des seize projets prioritaires de son plan stratégique.
Le bloc opératoire concentre l’attention pour trois raisons. Il s’agit d’abord d’un lieu hyper technique, aussi bien sur le plan médical pur (équipements, aides au geste chirurgical…) que sur le plan technique (traitement de l’air, des images…). Il y a là un fort enjeu de disponibilités de ressources humaines formées et de techniques maintenues. C’est ensuite un lieu de collaborations, parfois de confrontations de compétences humaines spécialisées, toutes légitimes (chirurgicales, anesthésiques, soignantes, logisticiennes…). D’où un fort enjeu organisationnel et de management des relations humaines. Enfin, c’est un lieu à risque très élevé : patients temporairement en situation de fragilité, techniques de soins ambitieuses, utilisation de produits médicamenteux ou d’équipements potentiellement dangereux. D’où un fort enjeu de sécurité dans la prise en charge des patients. Le bloc opératoire représente par ailleurs un fort enjeu financier : c’est un lieu décisif pour la qualité des soins, un lieu de travail en équipe, un lieu d’innovation et un centre majeur de coût (ressources humaines nombreuses et très ...
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