Lors de l’épidémie à SARS-CoV2, les services de soins critiques ont eu à faire face à un afflux massif et prolongé de patients. Les auteurs rapportent ici l’expérience de l’hôpital Fondation Adolphe de Rothschild, centre spécialisé en ophtalmologie et neurosciences, dépourvu de service de maladies infectieuses et d’accueil des urgences générales, qui a su rapidement se transformer pour répondre aux besoins d’augmentation des capacités d’accueil en soins critiques.
Dans le cadre de l’épidémie à SARS-CoV2 déclarée en Chine fin 2019 puis en Europe durant l’hiver 2020, le système de soins français a dû s’organiser pour répondre au challenge de cette crise sanitaire(1). Au niveau de la région Île-de-France, les centres hospitaliers ont été classés en trois niveaux par l’agence régionale de santé (ARS)(2) : le niveau 1 désigne les centres de première ligne, destinés à la prise en charge des premiers cas confirmés, le niveau 2 pour les centres de renforts, disposant d’une unité d’infectiologie et de possibilités d’isolement des patients, le niveau 3 pour tous les autres centres. L’implication des centres de niveau 3 était prévue en phase d’épidémie, en stratégie d’atténuation de l’infection à SARS-CoV2. L’hôpital Fondation Adolphe de Rothschild, du fait de sa spécificité en neurosciences et de l’absence d’unité d’infectiologie, a été classé en centre de niveau 3. Lors de la sollicitation par l’ARS des centres de niveau 3, et dans le cadre du plan blanc déclenché par le gouvernement le 7 mars 2020, l’hôpital Fondation Rothschild a dû se transformer ...
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