Dans un contexte international de plus en plus compétitif, les systèmes hospitaliers, comme tout autre système, ont constamment besoin d’adapter et d’optimiser leurs outils et méthodes de gestion en vue d’améliorer leur niveau de service et de réduire leur coût. En particulier, la décision médicale concernant l’état de santé d’un patient est évaluée en fonction du niveau de satisfaction de ce dernier et de l’optimisation du coût en matière de consommation des produits pharmaceutiques.
La santé est une question qui préoccupe pratiquement tous les citoyens d’un pays. Ses dépenses augmentent souvent plus vite que la création des richesses. Au Maroc, ces dépenses représentaient 4,5 % du PIB en 1997/1998, 5 % en 2001. Le système de santé est engagé dans un processus de réforme hospitalière visant à maîtriser ces dépenses tout en respectant le critère de satisfaction du patient (efficacité) et l’optimisation des coûts (efficience). Ce nouveau mode de fonctionnement nécessite une autonomisation de l’usager de soins dans ses comportements en matière de santé. Le processus d’autonomisation d’un patient, d’une part donne à ce dernier le droit de partager avec les professionnels de santé des informations qui vont le conduire à participer dans la prise de décision concernant sa santé, d’autre part nécessite une éducation thérapeutique pour la prise en charge de sa maladie à domicile. Cette éducation doit être intégrée au processus de soins et considérée comme une valeur ajoutée à la relation soignant/soigné. Ce processus d’autonomisation nous a dirigés vers le concept biologique « holon » défini par Arthur ...
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