Depuis février dernier, le centre hospitalier de Saintonge (Saintes) a développé un partenariat avec une start-up bordelaise en vue du recyclage des masques à usage unique jetés par son personnel et le public. Avec une consommation interne de plus de 50 000 masques par mois, l’établissement s’engage à créer de la valeur à partir de ce nouveau déchet. Une expérience reproductible qui associe les forces du public et du privé au service d’un enjeu environnemental partagé.Â
Le masque à usage unique est devenu un équipement de protection individuelle (EPI) obligatoire au sein des établissements de santé et son niveau de consommation a en conséquence considérablement augmenté. Le CH de Saintonge comptabilise ainsi environ 50 000  masques par mois ; en Nouvelle-Aquitaine, 1,2 milliard de masques seraient consommés par an. Parallèlement, le masque est entré dans la vie des Français de manière inopinée ; après avoir suscité des inquiétudes puis des attentes légitimes, il est devenu un outil social et un objet sociétal incontournable. Le masque à usage unique s’est donc imposé dans notre quotidien, devenant, après quatre heures d’utilisation, un « nouveau déchet », reposant sur le triptyque de l’économie linéaire : « fabriquer/consommer/jeter ». Le projet de l’hôpital saintais visait donc à modifier ce modèle pour emprunter le chemin de l’économie circulaire. Une filière déchet à maîtriser Il est rapidement apparu nécessaire de maîtriser le circuit du masque usagé. La première préoccupation a été de ne pas retrouver les masques usagés jetés n’importe où (par terre, ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.