En 2013, le culte bouddhiste, représenté par l’Union bouddhiste de France (UBF), a été le dernier culte dont l’aumônerie a été officiellement reconnue et habilitée par les pouvoirs publics. Luc Charles, actuel aumônier national bouddhiste, revient sur le processus qui a abouti à cette habilitation officielle et décrit les actions déployées pour animer le réseau d’aumôniers bouddhistes sur le territoire.
Comment l’aumônerie de l’Union bouddhiste de France a-t-elle été officiellement habilitée en 2013 ? L’habilitation officielle de l’aumônerie bouddhiste carcérale et de l’aumônerie bouddhiste hospitalière, sous l’égide de l’Union bouddhiste de France (UBF) en 2013, a été le fruit d’un long dialogue entre les représentants du bouddhisme français et les pouvoirs publics. Pour rappel, le bouddhisme est reconnu comme quatrième tradition spirituelle en France – après le christianisme, l’islam et le judaïsme – et l’UBF est l’organisme fédérateur reconnu par l’État pour représenter les différentes écoles bouddhistes en France. Au milieu des années 2000, le bouddhisme a acquis une visibilité institutionnelle croissante dans les domaines hospitalier, militaire et carcéral. En 2006, l’UBF a nommé un aumônier national bouddhiste chargé de structurer une présence en prison : des interventions ponctuelles ont été faites dans certains établissements, à la demande des détenus ou de l’administration pénitentiaire. C’est sur cette base que l’UBF a engagé un dialogue avec le ministère de la Justice et le Bureau central ...
Identifiez-vous ou créez un compte si vous ne l'avez pas encore fait. Cela vous permet de :
- Lire la suite des articles gratuits (marqués d'une puce verte).
- Lire la suite des articles payants (marqués d'une puce rouge).
Pour les abonnés, pensez à bien renseigner dans votre profil votre numéro d'abonné pour activer la lecture des articles payants.
